par Knicksvintagejersey
Hakeem Olajuwon surnommé « The Dream » après avoir fait les beaux jours des Houston Rockets, est un joueur né le 21 janvier 1963 à Lagos au Nigéria.
Le jeune Hakeem commencera sa carrière sportive par le football dans son pays natal. C’est en arrivant aux Etats-Unis que commence son histoire d’amour avec la balle orange, sur le tard puisqu’il commence à l’âge de 17 ans avec l’université de Houston. Il y côtoie une autre légende du basket des années 1990 : le bondissant Clyde Drexler.
En 1983 et 1984 le duo mène leur équipe en finale universitaire où ils s’inclineront à chaque fois. Notamment contre Georgetown de Pat Ewing en 1984.
Il débarque en NBA en 1984, drafté en première position par les Houston Rockets restant dans une ville qu’il connaît par coeur.
Cette cuvée 1984 restera dans l’histoire puisque le grand Akeem sera choisi devant un certain Michael Jordan (sélectionné en 3eme position par les Bulls de Chicago), Charles Barkley en 5ème ou John Stockton en 16ème place pour ne citer qu’eux.
Dès sa première saison dans la grande ligue, Akeem Olajuwon marque de son empreinte son arrivé dans la franchise texane : 20,6 points et près de 12 rebonds de moyenne. Pas suffisant cependant pour décrocher le titre de Rookie de l’année promis à MJ.
Olajuwon (2m13) va très vite former un duo mythique avec son coéquipier Ralph Sampson (2m24). Ces deux monstres physiques seront vite surnommés les Twin Towers « Tours Jumelles » pour leur faculté à éteindre les actions adverses par des contres rageurs et des dissuasions à chaque instant grâce à leur taille et leur envergure qui en font les intérieurs le Solis redoutés de l’époque.
En 1986, après seulement deux années en NBA, The Dream et ses Rockets atteignent les Finales NBA.
Ils élimineront en finale de conférence les Lakers de Los Angeles de Magic Johnson ou Karel Abdul-Jabbar. Portés par leur duo d’intérieurs les Rockets gagneront 4/1 face aux Angelinos : 31 points de moyenne pour le 34 texan et 20 points pour son acolyte.
En finale, ils retrouvent une autre franchise mythique de l’époque : les Boston Celtics.
La marche sera trop haute pour cette équipe encore trop peu expérimentée, les joueurs de Boston se montrent trop fort : Larry Bird et Kevin McHale vont survoler ces Finales et les hommes verts emportent la série 4/2.
Qu’importe ... Olajuwon emmagasine de l’expérience et reviendra encore plus fort.
Ça sera sans son compère Ralph Sampson qui sera transféré aux Warriors en 1988 et dont la carrière sera troublée par des problèmes aux genoux.
Orphelin de son acolyte sous les paniers, cela n’empêchera Akeem Olajuwon de connaître des années fastes sur le plan individuel avec des statistiques toujours aussi solides. Malheureusement son équipe connaît des difficultés en Playoffs.
Incapables de passer un tour en 1989 ou en 1990. Ils sont balayés en 1991 par les Lakers. Pire encore les Rockets n’atteignent pas la post-saison en 1992.
Akeem devenu un an plus Hakeem Olajuwon après sa conversion à la religion musulmane et ses coéquipiers vont réaliser une campagne 1993 absolument inattendue : 3eme de la saison régulière ils atteignent les demies finales de la conférence Ouest dans une série très serrée : 4/3 contre les Seattle Supersonics de Gary Payton et Shawn Kemp. Olajuwon est mieux entouré : 4 de ses coéquipiers scorent plus de 10 points de moyenne rendant le scoring des Texans toujours plus homogène et moins dépendant de leur pivot.
La saison suivante en 1994 : c’est LA saison de « THE DREAM ».
En effet, les Rockets, renforcés par les arrivés de Sam Cassell ou encore du tout jeune Robert Horry vont réaliser un véritable exploit : ils terminent deuxièmes de saison régulière avant de balayer Portland, Phœnix puis Utah en finale de conférence.
De son côté Hakeem Olajuwon emporte tout sur son passage et réalise une saison individuelle HISTORIQUE : MVP de la saison régulière, meilleur défenseur de l’année, nommé dans les équipes All-NBA et All-NBA défensive. Mais ce n’est pas fini ...
Il arrive en finale serein et confiant face à des Knicks de New-York réputés pour leur jeu physique et dur sur l’homme. Il se souvient de ses premières finales perdues et veut conjurer le mauvais sort.
Ces finales 1994 resteront dans les mémoires. Menés 3/2 par les Knicks qui auront des balles de championnat au Game 6 : Olajuwon s’emploiera pour contrer, intercepter chaque tentative new-yorkaise. John Starks qu’on vous a présenté il y a quelques temps en fait encore des cauchemars.
Olajuwon réalise un chantier énorme : 27 points sur la série, 9 rebonds plus de 3,6 passes et surtout 4 contres de moyenne.
Il complète sa saison parfaite avec le titre de MVP des Finales mais surtout le titre suprême : champion NBA à 31 ans après seulement 14 années de basket derrière lui. Seul Michael Jordan et Giannis Antetokounmpo réaliseront une telle performance. (MVP, Finals MVP et Défenseur de l’année).
Il prend aussi sa revanche sur Pat' Ewing qui l’avait dominé quelques années plus tôt en championnat universitaire.
Il est le premier non américain (il obtient la double nationalité en 1993) à remporter le titre de MVP des Finales ouvrant la voie à d’autres comme : Tony Parker, Dirk Nowitzki ou Giannis Antetokounmpo cette année.
La saison 1995 restera elle-aussi comme une année faste pour les supporters de Houston.
Les Texans réalisent le back-to-back et remportent un nouveau titre de champion. Ils sortent les Spurs en finale de conférence et viendront à bout du Magic d’Orlando mené par le jeune Shaquille O’neal : 4/0. Un sweep en Finales NBA rien que ça.
Olajuwon est au sommet de son art et réalise un nouveau record puisqu’il marque 30 points ou plus dans chacun des matchs de Playoffs. Il détient encore le record du nombre de paniers marqués avec 306 sur cette campagne 1995. Il est logiquement nommé MVP des finales pour la seconde année consécutive. Il sera titré avec son coéquipier en université Clyde Drexler.
Avec le retour de Michael Jordan et les années passant Olajuwon continuera d’enchaîner des saisons statistiques de haute volée mais les Houston Rockets marqueront le pas. Ils atteindront les finales de conférence en 1997 mais sortiront face aux Utah Jazz du duo Malone et Stockton.
La fin de carrière d’Hakeem The Dream se terminera à Toronto où il sera transféré en 2002. Dernier tour de piste à près de 40 ans. Il prendra sa retraite à l’issue de la saison (de trop ?).
Il aura marqué de son empreinte la grande ligue par son jeu complet pour un joueur de son gabarit. Il ne se considèrera d’ailleurs jamais comme un pivot mais plutôt comme « un arrière dans un corps de pivot ».
Fort d’une réputation qui traverse les décennies : bon nombre de joueurs NBA demande à cette légende vivante de travailler avec eux durant les étés entre deux saisons NBA : Lebron James, Kobe Bryant mais aussi Amare Stoudemire ou encore Dwight Howard le solliciteront.
L’enfant de Lagos aura montré la voix aussi aux joueurs non américains et surtout aux joueurs africains toujours plus présents en NBA. Il a dû apprécier la dernière confrontation entre son pays natal et son pays d’adoption en préparation des JO de Tokyo. Le Nigeria remportant le match face à Team USA : 90 à 87. Preuve de l’héritage laissé par le grand Hakeem.
Palmarès
📚 Cougars de Houston
⛹🏽♂️ Drafté en 1ere position en 1984 par les Houston Rockets
🏆 Rookie NBA de l’année en 1986
🏆 2x champion NBA 1994 et 1995
🥈Finaliste NBA : 1986
🏆 MVP des finales en 1994 et 1995
🏆 MVP de la saison régulière en 1994
🏆 Meilleur défenseur de l’année en 1993 et 1994
🥇Médaille d’or aux JO en 1996
🏅12x All-Star
🏅 5x élu joueur du mois
🏅12x All-NBA Team
🏅 9x All-NBA Defensive Team
🎽 Maillot #34 retiré par les Rockets et l’université de Houston
🎖Membre du Hall of Fame depuis 2008
#1 Meilleur contreur de la NBA avec 3 830 contres
🟥 HOUSTON ROCKETS de 1984 à 2001
SAISON RÉGULIÈRE
📊 1 177 matchs pour 22,5 pts, 11,4 rebonds, 2,5 passes, 1,8 interceptions et 3,2 contre de moyenne
PLAYOFFS
📊 140 matchs pour 26,6 points, 11,4 rebonds, 3,3 passes décisives et 3,3 contres de moyenne
🟪 TORONTO RAPORTS de 2001 à 2002
📊 61 matchs pour 7,1 points, 6 rebonds et 1,1 passes décisives et 1,5 contres de moyenne