Par Knicksvintagejersey

John Levell Starks est originaire de l’Oklahoma où il naît le 10 août 1965 à Tulsa. On a déjà beaucoup de choses à raconter avec notre petit John. Car quand on parle de carrière atypique il en est la définition même. La preuve : il jouera pour 3 universités différentes lors de son cursus. Il sera exclu à plusieurs reprises des établissements qu’il fréquente : racket, drogue ... Bref un élève quelque peu difficile notre ami Starks. Malgré ses démêlés, il progresse dans le domaine de la balle orange. Il boucle l’exercice 1987/1988 avec des statistiques intéressantes à Oklahoma State : près de 16 points de moyenne 5 rebonds et 5 passes décisives. Confiant, il s’inscrit à la draft la même année. C’est une désillusion quand il voit tour après tour, les équipes de la grande ligue appeler des joueurs comme Danny Manning (1er choix) ou Mitch Richmond (5ème choix). David Stern continue d’annoncer les lauréats de cette cuvée 1988 et John Starks ne sera finalement jamais appelé.

Malgré cette épreuve difficile, Starks est contacté par les Warriors qui décident de lui donner sa chance en septembre. 35 matchs joués pour 4 petits points de moyenne. Starks a du mal à s’intégrer dans l’équipe qui voit éclore Mitch Richmond. Retour à la case départ pour John qui se doit d’intégrer des équipes de Ligues mineures pour continuer sa passion. On vous voit venir ... rangez moi cette boîte de mouchoirs pour plus tard le conte de fée arrive.   En 1990/1991 les Knicks de NY cherchent un meneur. Leur coach John McLeod est à la peine. Le front office décide de mettre à l’essai le bad boy de Tulsa. Dès les premières actions, les scouts New-Yorkais comprenne qu’ils ont affaire à un joueur qui n’a peur de rien. Vraiment de rien ... Tentative de dunk sur la légende Pat Ewing. Verdict ? Blessure au genou mais contrat protégé car impossible de couper un joueur blessé à l’époque. John Starks vient de gagner son ticket pour la grande ligue. Il ne la quittera plus. Une saison pour prendre la mesure de la NBA : 7 points 2 rebonds et 3 passes de moyenne.   En 1991, les Knicks enrôle le magicien Pat Riley. Les Knicks remportent 20 matchs de plus que la saison précédente et Starks gonflent ses statistiques personnelles : 14 points 2,3 rebonds et 3,5 passes décisives par match. Il se fond parfaitement dans l’identité défensive de son équipe : aux côtés de Patrick Ewing, Charles Oakley, Anthony Mason ou encore Derek Harper. Starks marque les esprits des fans, des observateurs et de ses adversaires par une énergie, une rage et une détermination de chaque instant sur le parquet. Son parcours atypique sans doute ... Le Madison en fait son chouchou. Il est encore adulé aujourd’hui bien après sa retraite du côté de la Big Apple. Pour ses travers aussi ... Adepte du chambrage et du trashtalk, Starks se fait autant d’amis dans les tribunes que d’ennemis sur les parquets. Ses joutes verbales resteront dans les annales avec Reggie Miller des Indiana Pacers notamment.

De saison en saison Starks prend une dimension toujours plus importante dans l’équipe que ce soit offensivement ou ses statistiques vont croire ou en défense où il agresse les meneurs et arrières adverses. Apogée de sa carrière en 1993 où il sera nommé dans la All-NBA Défensive team puis en 1994 avec la consécration d’une sélection au All-Star Game. Cette saison 1993/1994 est la plus aboutie pour le meneur de 1m91. Malheureusement elle sera la plus cruelle aussi. Les Knicks atteignent les finales NBA après un parcours maîtrisé dans la conférence Est bien aidés par la retraite d’un certain Michael Jordan. Se dressent alors les Rockets de Houston porté par le MVP en titre : Hakeem Olajuwon. Un gros morceau. Le duo Ewing et Starks vont dominer les premiers matchs de la série. Le meneur de la Big Apple compile : Game 2 - 19 points 9 passes et 5 rebonds Game 3 - 20 points et 9 passes Game 4 20 points et 45 minutes de match. Game 5 - Starks continue son chantier avec 19 points 8 passes et 7 rebonds. Les Knicks mènent 3 à 2. Une victoire et les New-Yorkais emportent ces finales. Dans le Game 6, Starks marque 27 points dont 16 dans le seul 4ème quart temps. La fin de match sera cruelle (on vous a prévenu ...). Trois balles dans les mains des Knicks pour le titre. Et à chaque fois ce diable d’Hakeem Olajuwon pour contrer, intercepter ou encore ce malicieux Robert Horry pour provoquer une faute. Le Game 7 s’annonce épique ! Pris par l’enjeu le natif de Tulsa va complètement manquer son match. Les fautes le pénalisent très vite, trop vite. Son apport offensif est famélique : 2 sur 18 sur le match et seulement 8 petits points marqués. Le rêve s’écoule. Pas de titre de champion ni de titre de MVP des Finales. Saison cruelle on l’avait dit ...

Il continuera ensuite sa carrière pendant 4 ans devenant au fil des années et des arrivées des jeunes joueurs tels Allan Houston : le 6eme homme. Il obtiendra même la récompense de meilleur joueur en sortie de banc en 1997. Dernier fait d’arme avant de quitter la franchise de la grosse pomme en janvier 1999 en échange de Latrell Sprewell.   La fin de carrière du mythique numéro 3 se terminera entre les Warriors, les Bulls et enfin le Utah Jazz où prendra fin une carrière de 13 saisons au printemps 2002.   Il aura marqué de son empreinte la grande ligue : joueur petit par la taille mais tellement grand par sa force de caractère.   Mais comment oublier l'action la plus mythique de John Starks ? ‼️Il restera l’homme à avoir postériser le grand Michael Jordan himself ‼️

 

PALMARES  

🥇 Meilleur 6ème homme 1997

🥇All-Star en 1994

🏅All-NBA Defensive 2nd Team en 1993 🥈Finaliste NBA contre les Rockets en 1994  

🟧 KNICKS DE NEW-YORK de 1990 à 1998 : 📊 602 matchs pour 14 pts, 4 passes et 2,7 rebonds de moyenne  

🟦 WARRIORS DE GOLDEN STATE de 1988 à 1989 puis de 1998 à 1999 📊 119 matchs pour 11 points, 3,6 passes et 2,6 rebonds  

🟥 BULLS DE CHICAGO de 1999 à 2000 📊 4 matchs pour 7,5 points, 2,8 passes et 2,5 rebonds  

🟪 UTAH JAZZ de 2000 à 2002 📊141 matchs pour 7 points, 1,8 passes et 1,6 rebonds