Par Knicksvintagejersey

Larry Demetric Johnson est né le 14 mars 1969 à Tyler (Texas). Il passe par la High School de Skyline à Dallas avant de rejoindre l’université de Las Vegas les Rebels d’UNLV. Il y sera coaché par Jerry Tarkanian (membre du Hall of Fame depuis 2003). Ce coach fera de LJ le joueur véloce, athlétique et croqueur d’espace qu’il est devenu. Adepte d’un jeu rapide, le jeu est porté vers l’attaque avec des possessions basées sur le jeu de transition et l’agressivité vers le cercle. Des concises qui collent à notre arrière bondissant. Résultats ? Un titre NCAA en 1990, un titre de meilleur joueur universitaire en 1991 et une carrière NBA qui lui tend les bras.

Larry Johnson arrive alors dans la grande Ligue chez les Charlotte Hornets en étant choisi en 1ère position de la draft 1991 devant des joueurs mythiques comme Dikembe Mutombo. Il fait ses grands débuts le 1er novembre 1991 lors d’une défaite contre les Celtics de Boston. Dès sa première saison il marque les esprits de tous les observateurs par son gabarit atypique : 2m01 pour 110 kilos : une véritable boule de muscle à la détente vertigineuse. Le genre de bonhomme qui peut jouer aux deux postes à l’aile mais aussi venir jouer les poils à gratter sous les anneaux avec les pivots adverses. Ce qu’il ne se priva pas de faire avec brio. Il est élu Rookie de l’année 1992 avec des statistiques de : 19 points, 11 rebonds et près de 4 passes par match dans un style très athlétique. Showman dans l’âme, il participe également au Slam Dunk Contest à Orlando. Il termine deuxième du concours derrière Cedric Ceballos de Phoenix mais devant Shawn Kemp ou encore John Starks. Malheureusement, les Hornets ne brillent pas collectivement et bouclent l’exercice avec un bilan de 31 victoires pour 51 défaites. Pas suffisant pour atteindre les Playoffs. Fin de saison prématurée pour Larry Johnson et les siens.   L’année suivante, les Hornets mettent la main sur une autre star en devenir : Alonzo Mourning. Pivot dominant dès son arrivée, portés par un Larry Johnson encore plus fort et bien entouré par Muggsy Bogues, Dell Curry (papa de Stephen) et de Kendall Gill, les frelons se qualifient pour les Playoffs et passeront même un tour en éliminant les Boston Celtics. Larry Johnson emporte tout sur son passage, il est sélectionné dans le 5 majeur pour le All Star Game : il est considéré comme LE futur de la NBA. Il martyrise les anneaux, les pivots et les fans des Hornets n’ont d’yeux que pour leur numéro 2.

Mais comme dans beaucoup de belles histoires, des péripéties vont venir assombrir l’avenir de la franchise et de son joueur star : des blessures récurrentes vont priver Johnson de nombreux matchs durant les saisons suivantes. Il perd en tonicité et doit faire évoluer son jeu et son shoot pour continuer d’exister. Sa relation son coéquipier Alonzo Mourning est toxique, les deux joueurs se détestent et les dirigeants décident d’échanger Larry Johnson encore All-Star en 1995 à New-York contre Anthony Mason.   La tâche ne s’annonce pas facile pour LJ qui arrive dans une équipe finaliste en 1994 et qui doit faire face à la concurrence des Chicago Bulls de Michael Jordan de retour aux affaires.   Notre bon vieux Larry reprend ses bonnes habitudes et se fond tout de suite dans le poster des Knicks. Il joue au poste 3 et même parfois au poste 4. Son jeu évolue avec l’âge : il défend plus fort, se montre plus précis derrière l’arc et guide ses coéquipiers sur et en dehors des terrains.   Son plus beau fait d’arme dans la Big Apple ? Je vous raconte … Les Knicks finissent 8ème à l’est et se qualifient de justesse pour les Playoffs dans une saison marquée par une grève. 
Les New-Yorkais affrontent les favoris du Miami Heat, leaders de la conférence et emmenés par un certain Alonzo Mourning. Les retrouvailles avec Johnson sont pour le moins glaciales. La série est très physique, trop physique, les deux anciens coéquipiers en viennent même aux mains en plein match lors du Game 4. Les Knicks éliminent Miami, puis écrasent Atlanta et retrouvent en finales de conférence les Indiana Pacers d’un certain Reggie Miller et coach par Larry Bird himself. 
Et c’est là que Granmama entre en scène : Game 3, Patrick Ewing est blessé, 11 secondes à jouer et les Knicks perdent 91 à 88. Larry Johnson sort LA séquence culte pour tous les fans de la Big Apple avec un shoot à trois points avec la faute. 92/91 pour NY. Le Madison Square Garden explose de joie : une éruption communicative comme aux plus belles heures des Knickerbockers. Les Pacers ne s’en relèveront pas : 4/2 pour les New-Yorkais qui accèdent aux Finales NBA. Malheureusement, la marche sera trop haute face aux Twins Towers de San Antonio : David Robinson et surtout Tim Duncan qui remportent le titre 4 à 1.

Larry Johnson aura vécu ses seules et uniques finales NBA. Resteront ensuite deux saisons durant lesquelles il se donnera corps et âme pour la franchise bleu et orange mais ses problèmes de dos auront raison de l’athlète qu’il était. C’est le crépuscule d’une carrière que tous les fans auraient aimé voir se prolonger. Il prend sa retraite en 2001 et met fin à 10 années durant lesquelles il aura placé Charlotte et les Hornets sur la carte de la grande Ligue et offert aux fans new-yorkais des souvenirs impérissables.   Pas mal pour une grand-mère non ?   Finaliste NBA en 1999 et auteur d’un panier clutch contre Indiana en finale de conférence dans le Game 4

Palmarès du bon vieux Larry :  

Université   

🏆Champion NCAA en 1990 avec les Rebels d’UNLV (Las Vegas)

🎖Naismith College Player of the Year (meilleur joueur universitaire) en 1991  

NBA  

🧢#1 de la draft 1991

🏆Rookie de l’année en 1992

🎖2x All Star (1993 et 1995)

🥈Finaliste NBA avec les Knicks en 1999

🥇Champion de Conférence Est en 1999  

🟪 CHARLOTTE HORNETS

DE 1991 à 1996 : 📊377 matchs pour 19,6 points / 9,2 rebonds et 4,1 passes  

🟧 KNICKS DE NEW-YORK DE 1996 à 2001 : 📊330 matchs pour 12,3 points / 5,5 rebonds et 2,3 passes